En gratin, rôtie, cuite à l’eau salée, au four, frite ou en purée : la pomme de terre sait tout faire.

Avec une teneur en eau d’environ 75 % et seulement 70 calories pour 100 grammes, les pommes de terre sont relativement pauvres en calories, ce qui les rend idéales pour ceux qui surveillent leur poids. En comparaison, la même quantité de pâtes ou de riz cuits contient environ deux fois plus de calories, soit environ 150 kcal pour 100 g.

La pomme de terre, ça cale

Les pommes de terre contiennent des protéines de haute qualité et pratiquement pas de lipides. De plus, elles sont riches en minéraux, fibres et vitamines essentiels à la santé. Elles procurent une sensation de satiété durable, car leurs glucides se digèrent lentement.

Même si les pommes de terre ne sont pas toujours incluses dans les régimes low-carb, elles sont un véritable atout dans un régime hypocalorique. À quantité égale, elles apportent deux fois moins de calories, ce qui permet d’en manger un peu plus tout en restant rassasié.

(Un peu) plus légère réchauffée

Encore faut-il bien les préparer. Frites dans l’huile ou gratinées avec une sauce à la crème, les pommes de terre deviennent rapidement des bombes caloriques. La méthode de cuisson la plus légère reste à l’eau ou à la vapeur.

Réchauffer les pommes de terre de la veille permet également d’économiser quelques calories : 100 grammes de pommes de terre refroidies contiennent environ 3,5 calories de moins que des pommes de terre fraîchement cuites. Cela s’explique par la formation d’une fibre alimentaire précieuse appelée amidon résistant, un type de glucide non digéré. Ce dernier forme des structures cristallines que les enzymes digestives ne peuvent pas dégrader, même après réchauffage, rendant cet amidon inutilisable par l’organisme.

L’amidon résistant est extrêmement bénéfique pour notre côlon, où il est décomposé par les bactéries lactiques. Cela produit un acide gras à chaîne courte, appelé acide butyrique, qui a des effets positifs sur l’organisme : il fournit de l’énergie à la muqueuse intestinale, protège contre les inflammations et favorise une flore intestinale saine.

Et la patate douce ?

La patate douce, qui ne forme pas d’amidon résistant lorsqu’elle refroidit, a gagné en popularité ces dernières années. Ce tubercule sucré est souvent présenté comme une version « plus saine » de la pomme de terre.

Cependant, avec environ 86 kcal pour 100 g, la patate douce est légèrement plus calorique que la pomme de terre. Elle contient également plus de glucides : avec 20 g de glucides pour 100 g, elle en a environ un quart de plus que la pomme de terre classique.

Son intérêt réside ailleurs. En termes de micronutriments, la patate douce est clairement en tête : elle contient plus de calcium, de potassium, d’acide folique et de phosphore, contribuant ainsi à la santé des os et du cœur. Elle se distingue également par sa teneur en vitamines : elle contient environ deux fois plus de vitamine C que la pomme de terre!