Du chocolat dans le bœuf bourguignon ? L’idée peut sembler étrange, mais elle apporte à la sauce une profondeur unique. Une astuce de chef qui change tout !
Le bœuf bourguignon, monument de la cuisine française, recèle encore un secret étonnant que seuls les initiés connaissent. Et si l’on vous disait que le secret d’un bourguignon absolument irrésistible se trouve déjà dans vos placards ? Oui, le chocolat !
Pas de panique, il ne s’agit pas de transformer votre plat en dessert. Quelques carrés de chocolat noir, ajoutés en fin de cuisson, feront des merveilles.
Ce geste presque magique, déjà utilisé par les chefs, rehausse les saveurs et apporte une profondeur inattendue à la sauce. Une touche gourmande et audacieuse qui fera de votre recette un véritable chef-d’œuvre.
Le chocolat, l’ingrédient secret d’un bœuf bourguignon irrésistible ?
Pour un bœuf bourguignon ou tout autre plat à sauce acide, comme le civet de sanglier, il suffit d’ajouter un à deux carrés de chocolat noir pour 600 à 800 g de viande.
Le chocolat noir, avec sa faible teneur en sucre, est le compagnon idéal pour sublimer vos plats salés. En plus d’apporter une douceur subtile, il confère à vos sauces une onctuosité incomparable, transformant chaque bouchée en un pur plaisir.
Les astuces de Cyril Lignac pour un bœuf bourguignon d’exception
Chaque chef a ses petites astuces pour réussir un bœuf bourguignon, et Cyril Lignac ne fait pas exception. Lors de sa chronique L’astuce du chef sur RTL, il a dévoilé ses secrets pour un bourguignon parfait. Tout commence avec des oignons, des carottes et un bouquet garni, revenus dans une cocotte.
Il ajoute ensuite des lardons ou du lard paysan, avant de faire dorer la viande. Un bon bouillon, des champignons et du vin de Bourgogne viennent compléter le tout. Pour ce dernier, inutile d’utiliser un grand cru, gardez-le pour la dégustation !
Puis, il faut patienter : la cuisson lente et douce dans une cocotte en fonte est la clé de la tendreté. Cyril Lignac recommande des morceaux résistants au mijotage, comme le paleron, le gîte ou la macreuse, qui fondront en bouche.
Pour apporter une touche personnelle, Lignac mise sur une note inattendue : un filet de jus d’orange ajouté avec le vin, pour « donner de la personnalité » à son plat. Quant aux accompagnements, laissez libre cours à votre imagination : pommes de terre, tagliatelles ou légumes, tout est permis.