À l’approche du jubilé à Rome, une question brûlante se pose : les prix des pâtes carbonara vont-ils flamber ?

Alors que Rome se prépare à accueillir des millions de visiteurs, l’impact du jubilé sur les prix devient un sujet de discussion majeur. À l’image des hôtels et restaurants où la hausse des prix atteint déjà 4,6 %, les touristes sont les premiers à ressentir cette inflation. Une touriste, choquée par l’addition, raconte : « Nous avons payé 15 euros pour un café ce matin, ça nous servira de leçon », témoignant de l’augmentation des prix dans la ville éternelle.

Dans ce contexte, la municipalité tente de réguler les prix, en proposant des prix de référence pour les plats emblématiques, comme les 12 euros pour une assiette de carbonara. Cependant, la célèbre recette romaine n’est pas la seule concernée par cette escalade des tarifs. La pizza, autre pilier de la gastronomie italienne, pourrait également être touchée par cette inflation culinaire.

L’association consumérisme Non Profit a lancé un appel aux restaurateurs pour limiter le prix de la carbonara à 12 euros, afin d’éviter que les spécialités locales ne deviennent inaccessibles aux habitants comme aux touristes. Cette initiative vise également à protéger l’âme culinaire de Rome.

En réponse à cette problématique, consumérisme prévoit de créer une plateforme en ligne et une application mobile, recensant les établissements qui s’engagent à respecter ces limites tarifaires. L’objectif est de garantir aux consommateurs, qu’ils soient locaux ou visiteurs, un repas authentique à un prix raisonnable, sans mauvaises surprises.

Bien que cette initiative se concentre principalement sur les pâtes et pizzas, l’association surveille également les hausses de prix des produits de base comme l’eau, souvent gonflés lors des grands événements. Au-delà de l’impact sur les touristes, cette action vise avant tout à protéger les Romains eux-mêmes, en prévenant une inflation qui risquerait de rendre leur ville moins abordable.