Même sensation en bouche, fraîcheur intacte, mais avec deux fois moins de matières grasses que la feta traditionnelle : ce fromage pourrait bien révolutionner vos salades estivales.

Indispensable dès que les températures montent, la feta s’impose, aux côtés de la burrata, comme une valeur sûre des plateaux d’été.

Fabriquée à partir d’un mélange de lait de brebis, parfois complété par du lait de chèvre, cette spécialité grecque, désormais protégée par une appellation d’origine européenne, doit son succès autant à son héritage qu’à son caractère affirmé.

Sa consistance à la fois ferme et friable, conservée dans une saumure qui en préserve la fraîcheur, lui confère une saveur nette, salée et légèrement acidulée, capable de métamorphoser une simple salade de tomates ou de concombres en un véritable plat gourmand.

Une multitude d’usages pour la feta
La feta dépasse désormais le cadre de la traditionnelle salade grecque. On la retrouve émiettée sur des pâtes chaudes, fondue dans un riz parfumé, croustillante lorsqu’elle est panée ou encore en touche finale sur une quiche.

Elle s’invite également dans la spanakópita, cette fameuse tourte feuilletée aux épinards emblématique de la cuisine grecque, ou bien écrasée à la fourchette dans un gratin de pâtes façon one pot. Sa grande force réside dans sa polyvalence, capable de sublimer tous les plats sans jamais dominer.

Mais comme beaucoup de fromages, elle présente un profil nutritionnel à prendre en compte. Avec environ 285 kcal pour 100 g, la feta reste plus légère que le parmesan, mais nettement plus riche que la mozzarella, dont la teneur en matières grasses ne dépasse guère 19 %.

La feta affiche en général une proportion de 20 à 25 % de matières grasses, reflet de ses origines laitières. Rien d’alarmant, à condition de se rappeler que son goût marqué permet souvent d’en utiliser moins… sans perdre en saveur.

Une alternative allégée pour vos repas d’été
Pour alléger les plats sans sacrifier la saveur, certaines variantes se montrent discrètes mais efficaces. C’est le cas de cette « quasi-feta » nommée Salakis Léger, qui reprend les codes de la feta originale tout en limitant l’apport calorique.

Conçue à partir de lait de brebis comme sa version AOP, elle se distingue surtout par sa faible teneur en matières grasses : seulement 9 %, selon les indications du fabricant. Moins prestigieuse peut-être pour les puristes, mais plus adaptée pour celles et ceux qui surveillent leur alimentation.

Sans renier ses racines, cette alternative sait évoluer avec son époque. Elle conserve la saveur salée et la texture friable qui font la renommée de la feta en été, tout en répondant aux exigences nutritionnelles actuelles.

Que vous soyez au régime ou simplement en quête de repas plus légers pour la saison chaude, ces versions allégées représentent une solution crédible, sans trahir l’esprit authentique du fromage.