Heureusement, ce fruit estival savoureux est aussi une véritable mine de vitamines et de nutriments essentiels. Partons à la découverte des multiples vertus de la pastèque pour notre santé.

Juteuse à souhait, délicieusement désaltérante, elle est l’incontournable compagne des belles journées d’été : mesdames et messieurs, voici la pastèque ! Avec sa forme un peu originale et son gabarit imposant, elle incarne sans conteste le fruit emblématique de la saison chaude. Cultivée de juin à septembre en métropole, mais aussi dans les territoires d’outre-mer, elle ravit nos papilles et s’invite dans nos assiettes tout l’été.

Composée à plus de 90 % d’eau, selon l’Agence pour la recherche et l’information en fruits et légumes (Aprifel), la pastèque figure parmi les fruits les plus hydratants de la saison. Cette teneur élevée en eau en fait une alliée précieuse pour lutter contre la déshydratation, notamment lors des vagues de chaleur ou après une activité sportive intense. Alors, n’hésitez pas à déguster de la pastèque dès que le mercure grimpe !

Quels sont les apports nutritionnels de la pastèque ?

Au-delà de son fort pourcentage d’eau, la pastèque contient une multitude de vitamines et de minéraux indispensables à notre organisme. Elle apporte notamment environ 100 mg de potassium pour 100 g de fruit, d’après la table Ciqual. Ce minéral joue un rôle clé dans la régulation de la pression artérielle ainsi que dans le bon fonctionnement des muscles et du cœur. Attention toutefois, un excès de potassium peut entraîner une hyperkaliémie, qui peut provoquer des troubles musculaires ou cardiaques graves, surtout chez les personnes souffrant de problèmes rénaux. Plusieurs cas liés à une consommation excessive de pastèque ont été documentés.

Outre le potassium, la pastèque est riche en vitamines, comme la provitamine A grâce aux bêta-carotènes (1220 µg pour 100 g), la vitamine C (4,26 mg/100 g) ainsi que les vitamines B6 et B9. Ce fruit fournit aussi des fibres alimentaires (0,5 g pour 100 g sans la peau) et une belle dose d’antioxydants, en particulier les lycopènes, responsables de sa chair rouge vif. Ces composés aident à limiter le stress oxydatif et contribuent à préserver la jeunesse des cellules.

Peut-on consommer la peau et les graines de la pastèque ?

Est-ce que tout se mange dans ce qu’on appelle au Québec le « melon d’eau » ? Bonne nouvelle, les graines peuvent être mangées sans crainte, contrairement à l’idée reçue selon laquelle elles pourraient faire pousser une pastèque dans le ventre ! Ces petites graines regorgent au contraire de bienfaits : elles sont riches en vitamine C, fer, zinc et en acides gras insaturés, bons pour la santé.

Quant à la peau, ou écorce, elle est moins fréquemment consommée, mais elle est comestible elle aussi ! Elle contient vitamines, antioxydants comme les lycopènes, et d’autres nutriments précieux. Son goût amer contraste avec la douceur sucrée de la chair, ce qui explique son moindre engouement culinaire. Pour profiter de ses vertus sans trop d’amertume, on peut simplement enlever la couche externe la plus dure, verte foncée, et ne garder que la partie vert clair. Autre option : faire mariner la pastèque entière dans une préparation acidulée pendant plusieurs heures, ce qui adoucit la peau.

Comment choisir une pastèque mûre ?

Un truc simple pour dénicher la meilleure pastèque : taper dessus ! Comme l’a rapporté le New York Times en 2024, le son produit par ce tapotement révèle la qualité du fruit. Si le bruit est étouffé, c’est que la chair risque d’être sèche et farineuse. En revanche, un son clair, comme un tambour, indique une pastèque bien juteuse et mûre à souhait.

Il ne reste plus qu’à la découper en tranches ou en cubes, ou même à la savourer à la petite cuillère. Pour varier, vous pouvez aussi l’associer avec du concombre dans une soupe fraîche et originale, comme le propose le chef Gregory Cohen. Bon appétit !