Une grande transformation se profile pour les marques emblématiques Kiri, La Vache qui rit et Apéricube. Mais ce changement saura-t-il convaincre les passionnés de ces fromages populaires ? Découvrez les détails de cette évolution.
Autrefois, ouvrir une portion de fromage enveloppée dans son papier aluminium était un geste presque sacré. Le papier froissé entre les doigts, il révélait un fromage prisé des petits et grands.
Cependant, ce rituel pourrait bien disparaître. Selon Capital, le groupe Bel, à l’origine de ces icônes fromagères, envisage d’abandonner l’usage du papier aluminium.
Une transformation qui ne concernerait pas uniquement le Kiri, mais aussi d’autres produits phares comme les triangles de La Vache qui rit et les portions rondes de Boursin.
Une révolution écoresponsable en marche Ces portions de fromage, symbole des goûters d’enfance, pourraient bientôt laisser place à un emballage plus respectueux de l’environnement. Lors d’une visite de son centre de R&D à Vendôme, le groupe Bel a dévoilé un projet ambitieux : adopter pour Kiri un emballage en papier recyclé et recyclable.
Ce changement ne se limite pas à un simple ajustement esthétique, mais traduit une volonté profonde de moderniser un geste quotidien tout en diminuant l’empreinte écologique de ces produits.
Bel face au défi du recyclage : entre innovation et durabilité Le moment de vérité approche pour Bel, et une question se pose : les consommateurs seront-ils prêts à adopter ce nouvel emballage ? Les prochains mois seront cruciaux, avec des tests en conditions réelles pour recueillir les avis des utilisateurs.
« En fonction des retours, cette nouvelle initiative pourrait être lancée en magasin dès 2026 », a déclaré Cécile Beliot, directrice générale du groupe, à Capital.
Bien que cette transition ambitieuse représente un défi, elle s’inscrit dans le cadre d’une législation française qui interdit les emballages non recyclables d’ici 2030. Adapter les lignes de production au nouveau procédé nécessitera un investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros.
Cependant, Bel, avec ses 11 000 employés répartis dans 32 pays, n’a pas l’habitude de reculer face aux défis. Le groupe français, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 3,6 milliards d’euros en 2023, soit une augmentation de 6 % en un an, poursuit sa croissance avec un objectif clair : allier innovation, responsabilité et succès durable.