Découvrez des pratiques trompeuses plus courantes qu’on ne le pense – et apprenez à les déjouer.
Faire ses courses peut parfois devenir un véritable terrain miné, tant certaines méthodes utilisées par les industriels flirtent avec les limites de l’éthique. Il ne s’agit pas toujours d’illégalité, mais plutôt de manœuvres qui exploitent les failles réglementaires et misent sur le manque de vigilance des consommateurs.
Face à une inflation persistante, le budget des ménages est mis à rude épreuve. Pourtant, certaines entreprises continuent d’adopter des stratégies discutables afin de préserver leurs profits, souvent au détriment des clients.
Des pratiques comme la « shrinkflation » – qui consiste à réduire discrètement les quantités sans baisser les prix – en sont un exemple frappant. À cela s’ajoutent des astuces sur les compositions : des ingrédients mis en avant sur les emballages se révèlent parfois très peu présents dans la recette. Un examen attentif de l’étiquette suffit à s’en rendre compte.
Des soupçons jusqu’au fond du moulin à poivre
Aucun produit n’échappe à ces procédés douteux, même les plus simples. Prenons le poivre, par exemple : une épice incontournable que beaucoup achètent les yeux fermés. Pourtant, selon le compte Instagram @mediasainpanier, il se pourrait que vous ne payiez pas uniquement pour du poivre… mais aussi pour du sable !
Une enquête de la Répression des Fraudes datant de 2018 révélait déjà un chiffre alarmant : près de 6 poivres moulus sur 10 vendus en magasin seraient altérés. Pour gonfler les quantités à moindre coût, certains industriels utilisent des « agents de charge » : de l’amidon, du sel, des résidus d’olives, des céréales… voire des particules minérales. Bien entendu, ces éléments supplémentaires ne sont jamais indiqués sur les étiquettes.
Ces falsifications, en plus d’être malhonnêtes, trompent complètement le consommateur sur la qualité réelle du produit. Une raison de plus pour redoubler de prudence et apprendre à décrypter les emballages avec attention.