L’étonnante origine du nom des éclairs dévoilée par une pâtissière d’exception
Parmi les nombreuses douceurs de notre patrimoine culinaire, certaines sont si ancrées dans nos habitudes qu’on oublie de se pencher sur leur histoire. Elles semblent avoir toujours existé, sans que l’on se demande un jour d’où elles viennent. Pourtant, leurs origines réservent parfois de belles surprises.
Prenons par exemple la célèbre ligne sombre du fromage Morbier : son histoire est un parfait croisement entre tradition, culture et gastronomie. De la même manière, l’étymologie de certains mets peut révéler des anecdotes aussi insolites que passionnantes.
Il est aussi fascinant de constater que plusieurs recettes ont évolué au fil des siècles. Des plats populaires autrefois modestes sont devenus aujourd’hui des produits raffinés, souvent grâce à l’ajout d’ingrédients nobles et coûteux. Le goût, la texture et même la forme de ces mets ont parfois été métamorphosés au gré du temps.
L’éclair : un classique de la pâtisserie
Impossible d’entrer dans une boulangerie sans croiser le chemin d’un ou plusieurs éclairs. Ces pâtisseries brillantes, alléchantes et généreusement garnies font partie des incontournables. Leur version traditionnelle se décline en chocolat, café ou vanille, mais de nombreuses maisons proposent désormais des créations plus audacieuses, aux parfums variés et aux finitions raffinées.
Mais connaissez-vous réellement l’histoire de ce dessert ? Bien qu’il tire ses premières inspirations du XVIe siècle, c’est à Lyon, au XIXe siècle, que l’éclair adopte la forme que nous lui connaissons aujourd’hui. Et pour ce qui est de son nom, c’est Nina Métayer, élue meilleure pâtissière du monde, qui nous offre un éclairage des plus éclairants.
Pourquoi “éclair” ? Une explication toute simple
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les éclairs n’ont aucun lien avec un phénomène météorologique. Dans une interview accordée à France Inter, Nina Métayer explique que ce nom provient simplement du fait qu’ils se dégustent si rapidement qu’on les mange… en un éclair ! Derrière cette apparente simplicité se cache un équilibre parfait entre la pâte à choux, la crème et le glaçage, qui fait le bonheur des gourmands.
Autre petit secret confié par la cheffe : les éclairs ne sont pas constitués de deux parties collées. En réalité, la garniture est injectée par en dessous, ce qui laisse une petite marque bien visible, surnommée “la cicatrice”. Quant au glaçage, il ne sert pas qu’à embellir : il joue un rôle essentiel dans la texture et le goût, contribuant à l’expérience sensorielle unique de cette pâtisserie.