Est-il possible de tirer tous les avantages d’un bol de soupe chaque soir pendant une semaine ? Entre hydratation, légèreté et effets détox, la question mérite d’être explorée.
Chauffée à la vapeur, réconfortante et pleine de saveurs, la soupe est sans doute l’un des plats les plus appréciés dès que les températures baissent. Chaque cuillerée semble réchauffer le corps et apaiser l’esprit, faisant de ce plat un incontournable des repas d’hiver.
Mais que se passe-t-il lorsque cette routine se répète soir après soir ? Est-ce simplement un moyen pratique de se nourrir, ou bien une habitude qui cache des bénéfices insoupçonnés ? En une semaine, la soupe peut-elle devenir plus qu’un simple repas ?
La soupe maison, un véritable allié pour la santé
« Une soupe le soir pendant sept jours présente un réel intérêt », affirme Raphaël Gruman, diététicien-nutritionniste à Paris et Deauville, dans un entretien avec Top Santé. Toutefois, l’expert précise que seuls les bienfaits d’une soupe maison méritent d’être soulignés.
« Les soupes industrielles contiennent souvent trop de sel, ce qui favorise la rétention d’eau, ainsi que des additifs, des conservateurs et des exhausteurs de goût », avertit-il.
Préparer sa soupe soi-même devient donc bien plus qu’une simple option : c’est essentiel pour profiter pleinement des bienfaits d’un bol chaud. Avec des légumes frais et un assaisonnement maîtrisé, la soupe maison retrouve toute sa place à table.
La soupe du soir, un concentré de bienfaits
« Une soupe chaque soir pendant une semaine permet d’améliorer l’hydratation », précise Raphaël Gruman. Composée à plus de 80 % d’eau, elle contribue efficacement à l’hydratation, un avantage précieux pour ceux qui ont du mal à boire suffisamment.
Outre son effet hydratant, la soupe joue également un rôle dans la régulation du transit intestinal : « Grâce à l’apport important en fibres des légumes, en plus de l’eau », ajoute le diététicien. De plus, avec une soupe au dîner, atteindre les cinq portions de légumes quotidiennes devient un objectif facile à réaliser.
« Manger de la soupe tous les soirs pendant sept jours aide à perdre du poids, car c’est un aliment rassasiant à faible densité énergétique », complète Raphaël Gruman. L’eau et les fibres qu’elle contient réduisent l’appétit, limitant ainsi les envies de manger des aliments riches en calories.
« La soupe est facile à digérer, car elle ne contient pas beaucoup de graisses ou de protéines, qui ralentissent la digestion et fatiguent l’organisme », poursuit-il.
Associer une soupe légère à un fruit ou un yaourt permet ainsi de ménager le système digestif, réduisant la fatigue liée à la digestion.
Autre avantage, et non des moindres : ses propriétés anti-inflammatoires. « Ce repas léger aide également à combattre l’inflammation chronique », explique le nutritionniste, en raison de l’absence de graisses cuites et de viande.
Les fibres et antioxydants présents dans une soupe maison renforcent ses bienfaits, faisant de ce plat simple une véritable alliée pour la santé.
La soupe du soir, une transition douce vers le jeûne intermittent
« Si vous prenez un dîner léger à base de soupe pendant une semaine, vous vous rapprochez du principe du jeûne intermittent, qui consiste à jeûner pendant 16 heures et à manger sur une période de 8 heures », explique Raphaël Gruman.
Cette méthode, reconnue pour ses bienfaits sur la perte de poids, trouve dans la soupe un allié idéal. Pour ceux qui ont du mal à se passer du dîner, la soupe offre une alternative rassasiante et compatible avec ce type de jeûne.
« Consommer une soupe le soir peut être une solution pour ceux qui n’arrivent pas à sauter le dîner dans le cadre du jeûne intermittent », ajoute-t-il. Pour renforcer l’effet de satiété, l’expert conseille d’ajouter des légumes comme la patate douce ou la courge, qui apportent texture et consistance.
En choisissant la soupe chaque soir, les bienfaits ne se limitent pas à la légèreté du repas. « Manger léger le soir favorise un meilleur sommeil », souligne le nutritionniste, précisant que ceux qui consomment régulièrement de la soupe ont souvent un indice de masse corporelle (IMC) plus faible.