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Pas besoin d’aller toujours dans un autre pays, ni même dans un restaurant à spécialités pour déguster certains plats de « cuisine du monde ». Parfois, avec des ingrédients faciles à trouver près de chez soi, on peut cuisiner aisément quelques spécialités venues d’autres coins du monde.

Et même s’il est vrai qu’il peut manquer parfois un petit quelque chose ou ce soupçon d’ailleurs qui fait tant plaisir lorsque l’on est en voyage, après tout, pourquoi pas.

Aujourd’hui, nous restons en France, du côté de Bordeaux, pour apprécier une spécialité bien locale qui ravit généralement les gourmands : l’incomparable canelé bordelais.

Deux mots sur les canelés

Légende ou réalité, mais le fait est que l’on ne connaît pas vraiment l’origine réelle du canelé (ou cannelé). La version la plus répandue raconte que les canelés sont nés au XVIe siècle dans le couvent des Annonciades de Bordeaux. Là, les religieuses auraient créé ce petit gâteau (qu’elles faisaient alors frire) à partir d’ingrédients simples et locaux, avec de la farine récupérée des cales des bateaux amarrés au port de Bordeaux, des jaunes d’œufs provenant des chais à vin de la région, et des restes de rhum et de vanille importés. Le tout afin de nourrir les pauvres de la ville. Du moins jusqu’à ce que ces religieuses soient chassées de leur couvent à la Révolution et que leur recette tombe dans l’oubli.

Ce n’est qu’au début du XXe siècle que le canelé fit son retour, rapidement amélioré par les pâtissiers de l’époque. Ceux-ci cuisant notamment la pâte dans des moules à cannelures, en raison du nom d’origine de ce petit gâteau. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas la forme du moule qui a donné son nom au canelé, mais au contraire l’appellation d’origine de celui-ci à l’époque des religieuses, lorsque leur préparation n’était qu’une version enrichie de cette sorte de pain au jaune d’œuf qu’on appelait alors en gascon le canaule.

Les canelés faits maison

Ingrédients (pour une douzaine)

– 50 cl de lait entier
– 125 g de farine
– 250 g de sucre
– 3 jaunes d’œufs battus
– 2 gousses de vanille
– 10 cl de rhum ambré
– 40 g de beurre + de quoi beurrer le moule

Préparation

1. Commencez par faire bouillir le lait avec le beurre et les gousses de vanille préalablement fendues.
2. Pendant ce temps, mélangez dans un saladier la farine et le sucre avant d’y ajouter les jaunes d’œufs battus. Versez ensuite le lait bouillant par-dessus.
3. Mélangez doucement jusqu’à obtenir une pâte fluide, semblable à une pâte à crêpes.
4. Laissez refroidir avant d’y ajouter le rhum, puis mettez au réfrigérateur pendant une heure.

**Cuisson**

1. Préchauffez votre four à 240 °C (thermostat 8) si vous avez un moule à canelés en cuivre, ou à 220 °C (thermostat 7) s’il est en silicone.
2. Versez votre pâte refroidie dans le moule préalablement bien beurré, en ne remplissant les alvéoles qu’à moitié.
3. Laissez cuire 12 minutes si votre four est à 240 °C, ou 20 minutes s’il est à 220 °C, avant de baisser la température à 180 °C (thermostat 6). Poursuivez la cuisson pendant 1 heure, jusqu’à ce que le canelé ait une croûte brune et un intérieur bien moelleux.
4. Démoulez chaud si votre moule est en cuivre, ou à froid si c’est en silicone. Voilà, c’est prêt.

**Le truc en plus**

Si le canelé est traditionnellement associé à une pâtisserie et à un dessert, il existe également des canelés salés au fromage, jambon, chorizo, foie gras, saumon, courgette, etc., à déguster sous forme généralement apéritive. De même, Sud-Ouest oblige, on peut remplacer le rhum par un Armagnac local si l’on le souhaite.

Bon appétit !