Les pâtes, un incontournable de la cuisine italienne, sont également très appréciées en France pour leur simplicité et leur côté savoureux. Elles sont non seulement abordables, mais aussi rapides à préparer, faciles à cuisiner, et se déclinent en une multitude de formes, des spaghetti aux macaronis, en passant par les orecchiette. Leur goût délicieux, associé à des sauces comme la bolognaise, la carbonara ou le pesto, nous incite souvent à en manger en grande quantité. Cependant, les experts en nutrition attirent l’attention sur la portion à respecter pour éviter tout risque pour la santé.
Faïza Bossy, médecin généraliste et nutritionniste, a partagé avec Le Figaro la quantité idéale de pâtes à consommer, et il s’avère que ce n’est pas celle indiquée sur l’emballage. En effet, bien que les paquets recommandent souvent 100 grammes par personne, ce conseil est à nuancer. « Cette quantité est valable pour une personne pesant 70 kg, mais pour les personnes plus légères, il est préférable de réduire la portion », explique-t-elle. Alors, comment s’y prendre ? La nutritionniste conseille d’utiliser sa main pour mesurer les pâtes, plutôt que de se fier à la balance. « Une petite poignée est largement suffisante », précise-t-elle.
La sauce choisie pour accompagner les pâtes joue également un rôle crucial. Il est préférable d’opter pour des sauces à base de produits frais et de limiter la consommation de sauces industrielles. « Celles-ci sont souvent trop grasses, sucrées et salées, ce qui peut, en cas de consommation excessive et de manque d’exercice, entraîner des problèmes de santé tels que l’hypertension, la prise de poids et des troubles digestifs », avertit Faïza Bossy. Bien qu’il soit possible de manger des pâtes quotidiennement, il est conseillé de les accompagner de protéines et de légumes, en veillant à respecter des proportions équilibrées (un tiers de chaque).
Enfin, pour un repas optimal pour votre santé, il est recommandé de privilégier des pâtes complètes ou semi-complètes, qui favorisent un meilleur transit intestinal, de les cuire « al dente » pour ralentir l’absorption des sucres dans le sang, et de les associer à des sauces à base de tomates ou d’herbes, plutôt qu’à des sauces crémeuses ou au fromage.
